L’hommage du porte-drapeau

Hommage à mon arrière Grand Père CHIOTTI Jean Jauffret.

6H30, il pleut, de toute façon il a plu toute la nuit, la brume rampante cache la misère environnante, nous sommes le 27 Juin 1916 à la côte du « Mort Homme » commune de Cumières, canton de Charny sur Meuse, arrondissement de Verdun.

Le 312ème Régiment d’Infanterie se terre dans les trous d’obus après avoir subi toute la nuit la pluie et les tirs d’artillerie des « Boches » qui ont fait disparaitre les tranchées et les hommes.

Il fait froid, il fait peur, l’odeur des cadavres en putréfaction qui n’ont pu être récupérés entre les tranchées ajoutent à cet enfer une touche inhumaine supplémentaire, les hommes trempés dans la crasse, les poux et les rats, pataugent dans la boue, ils savent que l’assaut est imminent car les dernières rations d’alcool viennent d’être distribuées.

Je suis là avec eux, à coté d’un homme qui malgré le froid et la peur prend encore le temps de fumer sa pipe, certainement la dernière, il le sait, ils le savent tous, qui embrasse une photo, qui fait une prière, qui boit sa ration de « gnole », j’ai la main posée sur la vareuse sale et trempée de cet homme qui est mon arrière-grand-père maternel CHIOTTI Jean Jauffret, de taille moyenne, la moustache brune bien taillée, portant bien son casque « Adrian », il a laissé derrière lui son Piémont natal, sa femme et ses enfants à Toulon dans son pays d’adoption, la France, qu’il va défendre une fois de plus avec ses camarades de souffrance.

A travers ma main posée sur son épaule je ressens les battements de son cœur qui s’accélèrent au fur et à mesure que les secondes passent, au loin un caporal crie « Baïonnettes au canon », dans un cliquetis infernal les hommes s’exécutent, à ce moment-là mon arrière-grand-père se retourne vers moi, me regarde dans les yeux, et me dit : « Guy je suis heureux que tu ai pensé à moi et que tu sois là, tu sais en montant à l’assaut je vais certainement mourir ainsi que mes camarades, mais c’est notre devoir de défendre la France contre l’envahisseur et nous le faisons pour que vous puissiez vivre dans un pays libre et surtout sans guerre », je lui réponds : « Tu sais Papi, je suis présent à chaque cérémonie ».

Il s’est adressé à moi avec calme, son beau regard me dévisage, il est pale mais semble déterminé à vendre chèrement sa vie, il redresse déjà son « Lebel » et menace le ciel avec sa « Rosalie » car un Officier vient de s’approcher du parapet, sifflet en bouche, pistolet en main, le 312ème d’infanterie se redresse, tout prêt à affronter la mitraille ennemie.

Mon Papi s’est retourné afin de se préparer à sortir de ce trou d’enfer le plus rapidement possible pour faire face à son destin. « Pour la France en avant », au coup de sifflet de l’Officier les hommes sortent comme des fauves en criant au milieu de la boue, des balles qui sifflent et des « Poilus » qui tombent déjà !

Je n’ai pas eu le temps de dire à mon Papi que je l’aime, et que je suis fier de lui et de ses copains, soudain j’entends un clairon, je reviens à moi, la sonnerie aux morts se termine et la musique « L’Avenir l’Islois » entame la Marseillaise, la grosse caisse résonne dans ma poitrine comme le cœur de mon Papi avant l’assaut, il avait 30 ans !

Le Drapeau du « Souvenir Français » se dresse vers le ciel comme la « Rosalie » de mon « Poilu » qui j’espère est fier de son arrière-petit-fils là où il se trouve !

« A nous le souvenir, à eux l’immortalité ».

PASCAL Guy
Porte Drapeau
de l’Association Patriotique « Le Souvenir Français »
Comité de l’Isle-sur-la-Sorgue 84800.

Tamanu de Tahiti, Ati, l’arbre aux amandes médicinales

Dans les temps anciens, le Tamanu ou Ati (Calophyllum inophyllum) était considéré comme un arbre sacré du fait de ses vertus thérapeutiques et il était souvent planté dans l’enceinte des marae royaux.

Le Tamanu porte également les noms de laurier d’Alexandrie en français, de temanu aux Marquises et de kamanu aux îles Hawaii. Les Tahitiens le nomment Nohoahu, lorsqu’il pousse devant un marae.

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Fiauve do roje pouchhé

Lè fiauve-là, a pu tôt enne chanso qu’éraut nouante nûf côplets et qu’a pu réhachi nouante-nûf fous sua n’avou co lé fi. Vaci lis premés côplets; quand vos lis sérôs, vos lis knachherôs tortus :

Lo roje pouchhé
Menait pa lè pette
Lo Véo Chaichhé ;
Loquèl ir lè bête ?
Je lo sais bïn cèle :
Lo roje pouchhé !
Lo Véo Chaichhé.
Menait pa lè pette
Lo roje pochhé ;
Loquèl ir lè bêle ?
Je lo sais bïn cèle :
Lo véo Chaichhé !
Lo roje . . . .

Repeurnis l’éléïc, n’allez au bout et réhachis nesqué perpette : valà lé fiauve.

Mailenant si vos sôz curieux de knachhe l’éventure è lèquelle elle se répoute, vaci l’histoire résochhelâie valeusse que valeusse.
In paroissïn de Wèchire avout l’étademat si spa qu’a lo heuchit lo Lire la suite

Mise à jour généalogie

Dernière mise à jour le 24/07/2018 :

– 20.487 individus
– 22.497 sources
–  6.440 unions
–  3.533 patronymes
–  2.054 lieux

Et une toute nouvelle branche, celle de Julie SCHMITT qui vient de se marier le 14 juillet 2018 à Saint-Raymond au Québec avec notre dernier descendant Julien GUÉBEL. Nous remonterons ainsi jusqu’en 1625 dans la famille de Julie, avec des promenades dans les Vosges, en Bourgogne, en Allemagne, en Russie, en Algérie … pour finir au Canada où nous espérons suivre une nouvelle lignée dans les prochaines années. Avec toutes nos félicitations et tous nos vœux de bonheur aux jeunes mariés.

Vous pourrez également apprécier, parmi les nombreuses nouvelles sources, les actes rédigés pour nos ancêtres de Jouy-sous-les-Côtes, dans la Meuse, par le Père Norbert THIERION Prieur et Curé de Jouy et de Cornièville.  Avec sa verve toute particulière et très spéciale vous découvrirez Lire la suite

Condamné, Mort pour la France, Amnistié

Charles GUÉBEL (GEBEL) voit le jour le samedi 8 mars 1884 à Lunéville, cour des Ducs de Lorraine, avec Léopold dès 1698, puis Stanislas Leszczynski, Roi de Pologne et beau-père de Louis XV. Cour où les plus grands esprits du siècle des Lumières se pressaient au château.

Il est le fils légitime de Jacques GUÉBEL, âgé de 47 ans, né en 1836 à Berthelming en Moselle (notre cousin à la 4ème génération) et de Catherine OBERLING, son épouse âgée de 46 ans. A sa naissance, il a pour frères et sœurs : Victorine (née en 1864), Madeleine (née en 1865), Victor « Jacques » (né en 1867), Georges (né en 1870), Joseph (né en 1874), Nicolas (né en 1876), et enfin Marie (née en 1879).

Charles sera Voiturier, ouvrier d’usine, puis Soldat au 273ème R.I. durant la Guerre 14-18. Poilu de France et Poilu d’Orient, on lui attribuera la mention « Mort pour la France ».

Son père Jacques meurt le 26 mai 1889, Charles est seulement âgé de 5 ans. Sa mère Catherine décède à son adolescence le 26 février 1902 à 4h, Charles est âgé de 17 ans.

Dernier né d’une fratrie de 8 enfants, orphelin d’un père qu’il n’a que très peu connu, et récemment Lire la suite

Mise à jour généalogie

Dernière mise à jour le 20/11/2017 :

– 19.954 individus
– 21.388 sources
–  6.486 familles
–  3.451 patronymes
–  1.940 lieux

De retour en métropole pour une retraite bien méritée, nous reprenons enfin nos travaux de généalogie sous le soleil de Provence, qui malgré un magnifique ciel bleu, ne nous réchauffe pas autant que sous les tropiques. Mais la chaleur est dans nos cœurs, et les anciens nous inspirent toujours et nous poussent à Lire la suite

Le JT présenté par Sophie GUÉBEL

JT Sophie

La seule paix possible !

La seule paix possible, c’est celle qui laissera les nationalités se constituer normalement ….

Les nationalités opprimées

 

Source : Galerie.Verdun.fr – illustration de Victor PROUVÉ – 1918