Tramway sur le Pont de Malzéville

Nancy – Pont de Malzéville

L’ancien réseau de tramway de Nancy est un réseau de tramway urbain (1874-1958) composé à son apogée de sept lignes. D’abord hippomobile, le réseau sera intégralement électrifié en 1903. Il desservait Nancy et sa banlieue, poussant jusqu’à Pompey, Pont-Saint-Vincent et Dombasle, ces deux derniers terminus étant exploités jusqu’en 1919 par une compagnie annexe, la Compagnie des tramways suburbains.

Le 23 mars 18744, un décret autorise l’entrepreneur bruxellois Frédéric de la Hault à créer une desserte par tramway à traction de chevaux. Une ligne est créée entre Maxéville et Bonsecours sur une longueur de 5 km et inaugurée le 12 août 1874.

Monsieur de la Hault, déjà exploitant du réseau du Havre va ensuite développer ce mode de transport dans de nombreuses villes de France et d’Allemagne.

Le 8 décembre 1875, Monsieur de la Hault s’associe avec la Banque Française et Italienne pour créer la Compagnie générale française de tramways (CGFT), à qui est rétrocédée en 1876 l’exploitation de la ligne nancéienne.

Le réseau s’étoffe après 1881, et un réseau relativement complet se dessine, réseau qui ne peut cependant pas desservir les collines des alentours :
– Préville — Pont d’Essey, ouverte en 1881
– Malzéville — Place Lobau, ouverte en 1894
– La Gare centrale – le Bon-Coin, (embranchement) ouvert en 1894

Un arrêté préfectoral du 27 juillet 1899 autorise, à titre provisoire, la circulation de tramways électriques sur trois lignes:
– Maxéville — Bonsecours,
– Préville — Saint-Max
– Le Bon Coin — Place Lobau

Les essais sont concluants et, le 5 octobre 1903, un decret permet l’électrification totale du réseau.

En 1907, les sept lignes existantes alors, sont exploitées à l’aide de tramways électriques et se prolongent dans la banlieue. Le centre du réseau, appelé Point central, est situé au cœur de la ville, à l’intersection des rues Saint-Jean et Saint-Dizier.

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